Descendant d’une plante appelée “ache des marais”, originaire de Méditerranée, le céleri n’était pas considéré comme un légume, mais comme une plante médicinale jusqu’à la Renaissance. Domestiquée puis améliorée, la plante telle qu’on la connaît aujourd’hui est née au XVIIe siècle. Deux variétés furent créées par culture sélective : l’une à tiges particulièrement longues et charnues, le céleri-branche ; l’autre à grosse racine et petites tiges feuillues, le céleri-rave. Mais il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour que le céleri s’invite définitivement dans les cuisines et les assiettes.
Choisissez-le bien ferme. La peau du céleri-rave doit être uniformément pâle ; mettez de côté ceux qui comportent des taches brunes ou jaunes. Il se conserve deux semaines dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Pour le déguster cru, pelez le céleri comme une pomme de terre, le rincer et le citronner. Pour le consommer cuit, coupez-le en morceaux, le blanchir 5 minutes à l'eau bouillante salée.
Pauvre en calories, le céleri est aussi riche en fibres et en oligo-éléments. Aussi bien fourni en vitamines C qu’en potassium, le céleri est un concentré de bien-être.