De couleur rouge-rosée légèrement nuancée de vert, la rhubarbe fait son retour sur les étals au printemps. Sa chair, fondante et très acidulée, réveille les papilles.
Plante rustique originaire d’Asie, la rhubarbe fut d’abord connue pour ses vertus médicinales plutôt que gustatives. Les Chinois et les Russes l'utilisent depuis près de 5 000 ans pour ses propriétés curatives. Elle n'a franchi les frontières européennes qu'au 18ème siècle, les Anglais furent les premiers à oser s’en servir en cuisine. Aujourd’hui, la rhubarbe s'est très bien acclimatée en France. Elle est cultivée notamment en Picardie et en Alsace, et est récoltée d'avril à juillet. Seules ses tiges, appelées pétioles, sont comestibles, ses feuilles, très chargées en acide oxalique, sont toxiques.
Choisissez-la avec une tige épaisse, bien ferme et pleine, dépourvue de taches et de flétrissures. Pour tester la fraîcheur, brisez la tige : la cassure doit être nette et la sève doit perler à la cassure.
Conservez-la dans le bac à légumes de votre réfrigérateur, pas plus de 2 à 3 jours car elle devient rapidement molle. Cependant, elle se congèle très bien.
Avant de cuire la rhubarbe, rincez les tiges sous l’eau et séchez-les dans un linge propre. Puis épluchez-les soigneusement à l’aide d’un économe ou d’un couteau.
Pour diminuer l’acidité de la rhubarbe, coupez les tiges en tronçons. Laissez-les ensuite mariner dans du sucre pendant quelques heures, ou plongez-les dans l’eau bouillante pendant 2 minutes.
100g = 22 kcal
Pauvre en calories et riche en calcium, la rhubarbe se cuisine facilement. Laissez-vous surprendre par sa chair acidulée !