Mardi gras : Gaufres et bugnes à l’honneur
Ce mardi 28 février marque mardi gras : une fête chrétienne où des recettes riches et sucrées sont de coutume.
Tous les gourmands vont être ravis d’apprendre que Mardi gras a enfin sonné. Ce jour, qui autorise écarts sucrés de taille prend ses origines, comme beaucoup de dates de notre calendrier, dans nos traditions chrétiennes et païennes datant de la nuit des temps. Comme chacun sait, le printemps n’est pas loin de pointer le bout de son nez. D’ici moins d’un mois, le 20 mars marquera le dernier jour de l’hiver. Au temps de l’antiquité, le printemps annonçait un nouveau jour, une nouvelle époque et c’est d’ailleurs toujours le cas, l’expression et la pratique du « grand ménage de printemps » est encore d’actualité. Durant ce renouveau 47 jours précis avant Pâques, il est de coutume de se remplir panse avant d’entamer le carême. Car le lendemain appelé le mercredi des cendres, marque lui le premier jour de diète en vue d’une purification du corps et de l’esprit pendant cette période. Mardi gras est donc en finalité, le dernier jour pour manger comme son nom l’indique « gras ». Il est de coutume de manger des crêpes, des gaufres, des bugnes et toutes sortes de spécialités sucrées à base d’œuf et de beurre, car ces deux ingrédients ne sont pas autorisés pendant la période de jeûne. Chez les païens, mardi gras célèbre aussi une période carnavalesque intense. Dans le monde entier et ce depuis le moyen-âge, le carnaval permet aussi de transgresser les interdits de l’ordre social. Pauvres et paysans pouvaient alors se déguiser en bourgeois. Mardi gras se résume donc à une période de transgression où beaucoup d’interdits et de privations sont bravés. Aujourd’hui, mardi gras reste surtout l’occasion de se retrouver autour d’un bon plat de douceurs. Comme à la chandeleur où nous fêtons les crêpes, à mardi gras nous ajoutons à celles-ci gaufres et bugnes pour le plus grands plaisir des becs sucrés.
Nos recettes fétiches pour mardi gras :